J’avais déjà donné, je me croyais inattaquable.
Depuis quelques semaines, coryza, influenza et autres désagréments hivernaux semaient la pagaille dans mon équipe de travail.
Bibi indemne ; œil vif, nez sec, transit irréprochable !
Et puis ce matin, horreur ! Ce nez rouge, ce regard éteint, cette mine défaite dans le miroir sont à moi !
Lâchement, pendant la nuit, le mal a pris ses quartiers dans les tréfonds de ma personne.
Bien joué ! En plus de la fatigue, du mal de tête, du mal de gorge, du nez bouché, du nez qui coule et des éternuements à répétition, il faut s’afficher avec une bille de clown.
Manquait plus que ça pour être définitivement de mauvaise humeur pour le restant de la journée.
Mais à quelque chose malheur est bon ; cet injuste et lamentable état me donne l’occasion d’exhiber mes petits étuis à mouchoirs. Exhiber seulement. Sur un plan strictement fonctionnel, seule la boîte en carton de deux cent Kleenex triple épaisseur parvient à contenir le débit tumultueux de mes fosses nasales.
La couverture du calepin est également home-made.
Voici une adresse de tutoriel pour fabriquer ces petits étuis.