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Archive for mai 2011

Vous ne parlez pas indonésien ?

Moi non plus. Pourtant j’ai reçu ce message samedi dernier et il m’a énormément émue.

Petit rébus en images…

Mon fils unique…

…est parti…

…sur les mers…

…au bout du monde…

…pendant de longs mois.

Mon fils unique est parti sur les mers du monde, pendant de longs mois.

A Jakarta, Indonésie, il n’a pas oublié le jour de la Fête des Mères. 

 Selemat hari ulsang tahun Ibou signifie : Bonne Fête Maman (si, si, « Ibou » veut bien dire « Mère »).

 Ce message accompagnait de magnifiques Strelizias. Merci mon fils.

Ce post t’est évidemment dédié.

(Cliquez sur les photos pour les agrandir) 

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Sentinelles

Qui n’a pas eu, un jour, en passant dans une rue déserte ou plus encore en marchant sur un chemin de campagne, le sentiment d’être observé, épié ?

Neuf fois sur dix, en se retournant, on s’aperçoit que l’intuition était fondée. On vous observait bel et bien. C’est comme si le regard de l’autre vous avait tapé sur l’épaule.

Parfois, le curieux, pris en flagrant délit, vous dévoile ses talents de comédien ; il se compose un rôle, joue les rêveurs, les détachés, s’improvise une occupation urgente ou, beaucoup plus fort, feint de guetter quelque chose ou quelqu’un là-bas… oui… loin derrière vous. A d’autres !

Un peu gênés, on se sourit, on esquisse un geste vague ou on s’ignore et on passe son chemin.

Les enfants, eux, ne s’encombrent pas de ces stratagèmes. Ils dardent sur vous des regards sans gêne ni arrière-pensée. Curieux, tout simplement.

La curiosité est aussi une spécificité animale. Attention, je ne parle pas de l’animal à l’affût guettant le prédateur ou la proie, je parle d’une curiosité tranquille, naturelle, bienveillante.

Je l’ai souvent constaté.

Récemment, lors d’une balade à la campagne, passant près d’une maison à l’abandon, je me suis sentie l’objet d’une attention particulière.

Mon regard escalade la façade décrépie et se pose sur une des fenêtres quasi-opaques de l’étage.

Un chat ! Un chat comme je les aime, blanc, figé dans son immobilité de porcelaine, l’air hautain, imperturbable, suit tous mes mouvements. Pas gêné le moins du monde, il semble même prendre la pose pour la photo ! Je la lui dois.

Et là, surprise ! Ce n’est pas une, mais deux paires d’yeux que l’objectif révèle.

Deux sentinelles pour cette ruine ! Une blanche et une noire tapies derrière la crasse des vitres. Même attitude, même regard, même immobilité, même curiosité.

 

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Les pivoines

Séance photos pour les pivoines de Joëlle.

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Longtemps j’ai refusé d’avoir le téléphone. J’entends par téléphone ce petit boîtier braillard et mal élevé qui interrompt les conversations, trouble les silences qui s’imposent, insiste comme un enfant capricieux ou claironne un “Carmen” revisité que M. Bizet lui-même ne reconnaîtrait pas.

La pauvreté des échanges me confortait dans mon refus. Les “T’es où ?”, les “Qu’est-ce-que-tu-fais ?” ont le don de m’irriter même si je dois reconnaître une quasi-admiration pour la dextérité de certains dans la composition des SMS. Chapeau bas ! Bon là aussi, le contenu, l’orthographe… mais tout de même, bravo.

Et puis, à force, sous la pression, j’ai cédé.

Je voulais un téléphone pour téléphoner. On me dégotte le couteau suisse. Celui qui fait tout. Celui qui permet à l’accidenté, isolé en zone blanche, de photographier ses plaies ou sa jambe brisée, prise sous la carrosserie. Le simple émetteur-récepteur. Pas dispo. Ringard. Je ne suis plus à une concession près, va pour le tout-en-un !

Or j’aime les objets, j’aime les beaux objets, j’aime les beaux objets utiles. Tendance a priori incompatible avec ma nouvelle acquisition.

Faut faire quelque chose, s’approprier l’outil, le personnaliser. J’ai tout naturellement sorti le fil et les aiguilles.

C’est décidé, l’étui sera royal ou ne sera pas !

Je n’en suis pas mécontente. Non, pas du téléphone… de l’étui. Matelassé, il remplit sa fonction de protection, et de surcroît, il me plaît.

Mais ce n’est pas tout… effet collatéral, il révèle à l’usage un avantage insoupçonné : il étouffe la sonnerie. Je ne suis jamais dérangée.

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Un dernier petit tour dans la ville avant de partir.

Une dernière photo de ce splendide Parlement, au coucher du soleil depuis la fenêtre de ma chambre d’hôtel.

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