Non pas question d’économie ! Mais inspiration grecque pour mes petites créations au point de croix.
La Grèce occupe actuellement la scène médiatique (c’est la formule consacrée) mais la Grèce chante toujours pour moi.
Je suis une inconditionnelle de longue date d’une chanteuse grecque.
Non, je ne suis pas une « fan », le terme est trop galvaudé, pas assez fort et manque d’élégance pour parler de mon admiration pour Angélique Ionatos. Je suis sous le charme de cette voix méditerranéenne grave et chaude.
Installée en France, elle a l’audace et le culot de proposer au public français ses interprétations de poèmes grecs antiques et contemporains et de les chanter bien évidemment en grec.
Ainsi a-t-elle mis en musique Odysseus Elytis (Prix Nobel 1979), Yannis Ritsos, Constantin Cavafy, Dimitra Manda mais aussi Sapphô de Mytilène. Guitariste hors pair, ses musiques sont inspirées de la musique traditionnelle sans jamais céder à la tentation folklorique. Sur scène, ce petit bout de femme frappe et séduit d’emblée le public par sa présence exceptionnelle.
Sa discographie compte aussi des duos avec Photis son frère, à ses débuts puis avec Nena Venetsanou (Sapphô de Mytilène) et plus récemment avec Katerina Fotinaki (Comme un jardin la nuit).
Choix difficile d’une vidéo, tout est bon à voir et à entendre !
J’ai finalement choisi une courte interview, puis un poème de Dimitra Manda : « le cycle de l’eau » sur une musique de Mikis Théodorakis dans l’album Mia Thalassa.
C’est une jolie façon de voir les choses…
Bises.
Marie
Une belle façon de voir les choses, c’est vrai. Et une belle façon de les ENTENDRE aussi !!!
Angélique IONATOS… Magique !
Oh merci, je l’adore depuis si longtemps, ai vu plusieurs spectacles, ai des disques, et elle est de mon pays !