Matériel pour confectionner des appliques murales : Petits moules à gâteaux métalliques neufs ou anciens, images ou photos, rubans de couleur, perles, perceuse avec petite mèche, colle, petits anneaux.
Images trouvées sur le Net.
Ma méthode : Percez deux trous diamétralement opposés dans les cannelures du moule, un pour l’attache murale, l’autre pour fixer les perles. Fixer l’attache murale (fil de coton, anneau ou ruban) dans un des trous.
Découpez l’image de votre choix à la dimension du fond du moule et collez-la.
Faites un nœud avec le ruban et fixez-le avec un point de colle.
Enfilez les perles et accrochez-les au moule avec un anneau ou passez directement le fil dans le trou percé à cet usage.
Plus chic, on peut faire le choix d’une pampille en cristal à la place des perles.
Je me souviens des chansons d’Yves Montand.
Mes parents l’adoraient. Moi, bien sûr, du haut de mon adolescence arrogante, je trouvais ce crooner vieux et ringard. Moi, il me fallait du rythme, des décibels et des paroles en anglais ; incompréhensibles mais qui sonnaient tellement plus juste à mes oreilles.
Je me revois alors, massacrant « A bicyclette » devant ma mère à seule fin de provoquer son agacement.
Le 9 Novembre 2011, on a fêté le vingtième anniversaire de la disparition d’Yves Montand et aujourd’hui c’est moi qui déplore la discrétion avec laquelle l’évènement a été salué.
Très récemment, j’ai assisté à un récital d’Agnès Obel, que j’avais découverte il y a un peu plus d’un an avec Riverside. Ce concert devait consacrer mon engouement, il n’aura été qu’un agréable moment qui ne restera pas longtemps dans ma mémoire. Cachée derrière son immense piano dont la présence occultait la sienne, Agnès Obel a enfilé nerveusement les morceaux. A la fin du concert, dès le premier rappel, elle a dû déclarer forfait pour cause… de rupture de stocks. “On n’en connaît plus” avouait-elle candide et gênée.
Pourtant, à ma grande surprise, standing ovation! Tous debout, à la fin d’un concert. Cela semble désormais être la norme, exception faite quand on est déjà debout pendant tout le concert, of course !
Moi, je ne réserve ce genre d’hommage qu’à de très rares artistes dont la performance tient, pour le spectateur, de la révélation. Mais peut-être cette exigence est-elle déjà un signe de ma ringardise.
Automne en rouge et vert.
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
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Les feuilles mortes – Yves Montand à l’Olympia – 1981
Même le plus bel automne annonce l’hiver.
Le calendrier manque de fantaisie, d’innovation, de malice. Je ne suis pas dupe. C’est couru d’avance, vous allez voir, l’année va encore se terminer par l’hiver.
Les grues ne sont pas complices du petit jeu des saisons. Hier encore, je les ai vues passer par vagues successives et bruyantes. Elles traçaient dans le ciel trois V majuscules.
Triple V !!! Pied de nez à Moody’s, au G20 et au budget 2012. Cap au sud toutes ! Je suis restée là, immobile, le nez en l’air, admirative et envieuse.
Petite consolation, la douceur de cet automne m’a permis de faire d’agréables balades et quelques photos.
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Timber Timbre m’a accompagnée pendant la préparation de ce post. « Demon host » fait partie de son dernier disque intitulé « Creep On Creepin’ On ». Cette chanson hantée est particulièrement de saison.
Timber Timbre a donné un concert jeudi 3 novembre 2011, à La Cigale à Paris dans le cadre du Festival des Inrocks. Pour le réécouter sur France Inter (émission du jeudi 3 novembre à 22 h).