Noël at home

Du blanc, du vert, un soupçon de doré.

Photophores “fabrication maison” avec papier blanc et papier calque.

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Par le trou de la serrure

Jetons un petit coup d’œil, par le trou de la serrure, chez mon amie Nicole. Elle adore la décoration d’intérieur et en joue avec excellence. Elle n’est jamais à court d’idées qu’elle partage généreusement.

A Noël, la nature entre dans sa maison avec élégance.

Petit aperçu de son travail.

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Diospyros

J’adore les figues fraîches et, cette année, j’ai été gâtée.Jusqu’au mois de novembre, le compotier n’a pas désempli. Mais… qu’e chaba*, comme on dit en occitan.

Samedi, jour de marché. En ce moment, les étals regorgent d’oranges, de bananes et de pommes. Moi, j’ai envie d’autre chose, de douceur, de finesse, d’originalité.

J’avise des kakis. Chouette, c’est ce qu’il me faut.

J’approche et m’interroge tout haut sur le nom de l’arbre à kakis.

« Plaqueminier, c’est le plaqueminier » me souffle le maraîcher. « Dans le dictionnaire, on l’appelle diospyros… Euh… c’est du latin, je crois… enfin… j’ai pas fait Lettres » ajoute-il, en guise d’excuse, tout en choisissant délicatement les fruits.

Une légère nostalgie dans le ton, dans le regard… Souvenirs douloureux ? Pas d’équivoque, j’ai bien compris, les études, c’était pas son truc.

Pas intello peut-être mais maraîcher curieux tout de même, bravo !

Mon compagnon, lui, en a, des Lettres, et tient à le faire savoir. Il s’invite dans la conversation.

D’un geste large, il congédie l’origine latine. Diospyros vient du grec, voyons… dios, Dieu, Zeus, et pyros, grain, semence. Personnellement, pyros, j’aurais dit feu, mais bon… Le conférencier a l’air un peu ridicule, coincé entre un cageot de navets et une botte de poireaux mais il parait sûr de son coup. Passons.

Mon maraîcher et moi on n’en demandait pas tant.

La conversation aurait pu durer, mais on s’impatiente déjà derrière nous ; et puis, la Grèce n’a pas bonne presse en ce moment.

Laissons là l’Olympe et filons avec nos fruits divins.

*qu’e chaba : c’est fini, c’est terminé.

Les kakis se consomment très mûrs et à la petite cuillère.

Pommes, mangues, raisins et figues dans mon compotier.

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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En Avent, c’est parti !

Prenez place dans le train fou des fêtes de Noël.

Premier arrêt : casse-tête des idées cadeau. On ne repart pas tant que la liste n’est pas complète. Avec les enfants, c’est un vrai plaisir, la liste ne cesse de s’allonger. Après tout, c’est le Père Noël qui paye. Pourquoi se priver ?

Deuxième arrêt : sorties shopping dans les magasins bondés et surchauffés. Les vendeuses se sont passé le mot. Elles vous annoncent, avec un sourire satisfait (qui sent la prime de Noël), qu’elles ont vendu, ah ! Comme c’est dommage, vous seriez passée cinq minutes plus tôt, votre meilleure idée (la seule en vérité), LE cadeau qui paradait en tête de liste.

Patatras ! Vous n’avez pas de liste complémentaire, pas de plan B.

Troisième arrêt : décoration de la maison. Plus question d’en mettre partout. Les enfants ont grandi et ne sont plus là pour dicter leur mauvais goût. Cette année, ce sera d’une élégante sobriété. On s’échange des idées entre copines, on consulte magazines et blogs de déco et comme d’habitude, on se ruinera en babioles achetées ici ou là et indispensables à la final touch.

Quatrième arrêt : menu des repas de famille. Là, fastoche, c’est toujours la même chose ! Foie gras, fruits de mer et bûche glacée… jusqu’à l’écœurement.

Le mois de Décembre est un mois fébrile. Comme une maladie, on sent les premiers symptômes dès le mois d’octobre : avalanche de publicités dans la boîte aux lettres, ballet aérien des employés municipaux suspendus aux illuminations de la ville, pyramides de boîtes de chocolats dans les supermarchés et arrivée massive des « beaux-livres-z-à-offrir » dans les librairies. C’est bien le diable si Yann Arthus-Bertrand n’a pas survolé la Creuse cette année.

Il n’est pas de vaccin contre cette maladie saisonnière. Qu’à cela ne tienne, on sait comment se soigner. Point n’est besoin d’ordonnance ni de carte Vitale, une carte Bleue suffit.

Dimanche 27 novembre 2011 – premier jour de l’Avent – mes premières bougies
(Cliquez sur la photo pour l’agrandir)

Cette année encore, on reprendra le train de Noël avec l’enthousiasme et la gourmandise de l’enfant resté caché en nous.

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