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Archive for mars 2012

Dehors la nature redouble d’inventivité pour offrir aux jardins les couleurs les plus folles, les plus gaies, les plus parfumées.

Dans la maison, j’ai eu envie de travailler le noir et le blanc, associés au brillant des pampilles de cristal.

Mon idée de départ, ma source d’inspiration, c’est le détournement d’objets. Par objets, j’entends de petits moules à gâteaux anciens, chinés dans les brocantes du coin (déjà vus , version couleurs) et utilisés bruts pour exploiter la trace, la patine du temps.

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« Le noir est une couleur en soi, qui résume et consume toutes les autres »  Matisse.

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« On ne peut pas peindre du blanc sur du blanc, du noir sur du noir. Chacun a besoin de l’autre pour se révéler ». Proverbe africain.

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Arabesques musicales avec Anouar Brahem Trio – Astrakan Café

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Perce-neige

Entre hiver et printemps, les galanthes des neiges s’imposent au jardin avec délicatesse et élégance.

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Elles étaient là avant la neige, ont vaillamment bravé le froid et revendiquent maintenant le printemps. Elles ne céderont la place que lorsqu’elles auront obtenu satisfaction.

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Arrêt sur images

L’hiver, on n’y croit plus. Fini, rayé du calendrier. En tous cas, il a du plomb dans l’aile.

Quelques belles journées ensoleillées et des centaines de grues dans le ciel me le confirment.

Toutes fenêtres fermées, je reconnais illico le cri si particulier de ces migrateurs porteurs de promesses. A toute heure du jour ou de la nuit (ben oui, vols de nuit aussi pour ces galériens du ciel), j’accours au jardin, l’œil aux aguets et la main en visière pour les admirer et les saluer.

En définitive, l’hiver n’a vraiment duré que quinze jours. Je m’en souviens très bien. On ne peut pas se tromper, c’était quand tout le monde râlait et que les radios accusaient la neige de tomber… en hiver.

J’aime pas l’hiver, ses jours trop courts et son manque de lumière, sa grippe qui rôde, flanquée de son cortège de rhumes.

Pourtant, je dois l’avouer, quelques jours sous la neige ne sont pas pour me déplaire. Elle se fait rare chez nous et, comme les enfants, je me réjouis de ce brusque changement de décor qu’elle installe.

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Sur les toits

Petite balade en Corrèze et en Dordogne pour redécouvrir Turenne, Collonges-la-Rouge ou encore Sarlat, patrie d’Etienne de la Boétie.

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A Sarlat, le clocher de l’église Sainte-Marie, rénovée et transformée en marché couvert par l’architecte Jean Nouvel, possède un ascenseur panoramique pour s’élever au-dessus des toits de la ville.

Toitures de lauzes et façades en grès rouges à Collonges-la-rouge, appelée aussi cité aux vingt-cinq tours.

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J’aime travailler le lin, le chanvre et le drap de coton.

Une fois n’est pas coutume, j’ai eu envie de cotonnades aux couleurs claquantes, dissonantes presque, d’imprimés chargés.
De la broderie avec des rubans de soie ? Pourquoi pas. Encore une nouveauté pour moi.

Commençons petit.  Une pochette ?  Ce sera parfait. Pour le modèle, il s’agit d’une libre inspiration du travail de la talentueuse brodeuse Cécile.

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Pour un maintien parfait, j’ai placé un molleton entre les deux épaisseurs de tissu. Le gland est fait avec du coton à broder.

Toute la pochette est brodée pour donner l’effet quilt.

Détails de la broderie avec le ruban de soie et les perles.

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Le tapis du salon”. C’est le titre du recueil et de trois des dix-huit nouvelles qu’il contient.

Dix-huit histoires courtes, improbables, où le destin des personnages, d’un mot, bascule irrémédiablement. Le drame est omniprésent. La phrase courte, énergique. Les chutes, implacables.

Détonant ! Annie Saumont, petite silhouette frêle et discrète, est un auteur à l’écriture efficace, cinglante, noire, directe.

Extrait : dernières lignes de Falaises (page 55), histoire d’un garde-côte, plongeur émérite, poète d’occasion qui participe au concours : le Printemps des Poètes.

Il a passé une journée à composer son poème.
C’est le printemps.
Il a dormi sur la falaise. Se réveille. Barre un mot sur la page. Hésite. Ne sait plus quand ne sait plus où ne sait plus ce qu’il a écrit.
Ne sait plus l’heure.

Il plonge étourdiment. Mais un plongeon superbe.
Il est en bas, immobile, vautré sur le sable blanc, brisé, disloqué, vaincu….
L’eau est loin, juste un trait bleu.

La mer est basse.

Le tapis du salon” (Juillard-2012) est le dernier livre d’Annie Saumont, novéliste hors pair, plusieurs fois récompensée. Elle a reçu en 1981 le prix Goncourt de la nouvelle pour “Quelquefois dans les cérémonies” (Gallimard).

Elle a également traduit John Fowles et J. D. Salinger (voir l’article de Josyane Savigneau, intitulé  Le verbe bref, dans « le Monde des Livres » du vendredi 2 mars 2012).

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