Je ne suis plus étudiante, je ne suis pas enseignante et pourtant je déteste la rentrée. La rentrée des classes, ça va sans dire. L’idée même du premier jour d’école m’a toujours été insupportable. Toute cette agitation, ce cérémonial médiatisé, ce commerce autour de l’évènement m’agacent.
Pourtant un hasard malicieux m’a fait pousser la porte d’une classe un peu particulière la veille de la date fatidique.
C’est à Montrol-Sénard, Haute-Vienne, où l’école communale se moque bien de la rentrée. Elle est ouverte d’avril à novembre et fait le plein en été. Sa classe unique, figée dans les années cinquante, a été reconstituée dans le bâtiment d’origine et fait partie des dix-huit sites d’un remarquable écomusée.
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Au fond de la classe : blouses grises ou noires, bérets, cartables en cuir et cantines métalliques.
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La visite, qui réveille l’enfance, est forcément émouvante. Mais pas seulement. En pleine polémique sur le retour de la morale laïque, on est forcément interpellé par l’aphorisme inscrit sur le tableau noir près de l’entrée.
Condorcet offre encore aux élèves d’aujourd’hui un précieux sujet de réflexion.
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La morale.
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Ardoise sur bureau d’écolier (avec initiales gravées dans le bois).
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Sabots cloutés et galoches d’élèves.
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Vue d’ensemble de la classe depuis le bureau du maitre.
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Les volumes.
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Le cartable du maitre.
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Problèmes de mathématiques, épreuves du Certificat d’Etudes Primaires, 1949.
A vous de plancher !