Gros coup de vent, dernier rayon de soleil juste avant la pluie.
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Posted in Photos, tagged automne, balade, pluie, vent on 28 novembre 2012| 6 Comments »
Gros coup de vent, dernier rayon de soleil juste avant la pluie.
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Posted in Photos, Récit, tagged automne, écus, dinosaure, fossile, Ginkgo biloba, Hiroshima, jardinier on 25 novembre 2012| 11 Comments »
Comme les enfants, j’ai ramassé les feuilles d’automne mais pas n’importe lesquelles : les petits éventails jaunes du ginkgo biloba.
D’origine asiatique, le ginkgo est considéré comme un arbre fossile à cause de la longévité de l’espèce et de sa résistance. Il existe en effet depuis environ deux cent soixante-dix millions d’années (soit une quarantaine de millions d’années avant l’apparition des dinosaures) et a survécu à la bombe atomique d’Hiroshima en 1945. Sa feuille est le symbole de la ville de Kyoto. On l’appelle aussi “arbre aux quarante écus”.
Moi, je le trouve injuste ce surnom. Pourquoi quarante ? Le ginkgo n’est pas radin et il le prouve en automne. Le jardinier, malheureux bénéficiaire de ce véritable magot annuel, ne me démentira pas.
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Pour la petite histoire, le nom d’arbres aux quarante écus vient du fait que le botaniste français M. de Pétigny a acheté, en 1788, 5 plants de ginkgo à un botaniste anglais pour la somme considérable de 25 guinées, soit 40 écus chaque pied (source wikipédia).
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Je me suis amusée du rapprochement de ces deux expatriées : petite pochette japonaise (en soie et chevreau) et feuille de ginkgo biloba.
Posted in Photos, tagged arthur H, automne, chevauchée, contre-jour, vent on 17 novembre 2012| 5 Comments »
Quelque chose dans le vent me dit qu’il est encore temps de profiter de la lumière de l’automne, même à contre-jour.
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Posted in Couture, broderie, déco, Photos, Récit, tagged broderie, initiale brodée, invention, outil, paléolithique, pique-aiguilles, préhistoire on 11 novembre 2012| 8 Comments »
J’ai l’habitude d’utiliser un accessoire préhistorique.
La matière a changé, l’outil reste identique. La même forme pour le même geste, la même fonction depuis… le paléolithique.
C’est en effet vers 16 000 av JC qu’apparaît l’aiguille à chas. Elle va bouleverser le quotidien de l’homme de Néandertal. On passe alors des simples oripeaux jetés sur les épaules aux vêtements cousus. Grâce à l’aiguille, les inventions s’enchaînent : l’outre, le kayak, etc.
Cette véritable révolution technologique est bien sûr à mettre au compte de l’ingéniosité masculine.
Cependant, pour des raisons obscures et sur lesquelles les historiens achoppent, l’homme a échoué à acquérir la maîtrise de son invention et a dû faire très tôt appel au doigté féminin pour finalement (et définitivement) lui laisser le monopole de l’instrument. Alors que l’arbalète, le canon, la bombe H, la chasse, la corrida et le verre à Ricard, autres fleurons du viril génie, sont restés -presque exclusivement- l’apanage de l’homme, ses doigts gourds se sont évertués en vain à manier un outil rudimentaire imaginé par son esprit en gésine. Ce qui infirme une citation biblique selon laquelle il serait relativement facile pour un chameau de passer par le chas d’une aiguille.
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Afin de faciliter le travail des archéologues, j’ai réalisé et brodé un pique-aiguilles à mon initiale.
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