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Archive for septembre 2013

Voici que la saison décline

Voici que la saison décline,
L’ombre grandit, l’azur décroît,
Le vent fraîchit sur la colline,
L’oiseau frissonne, l’herbe a froid.

Août contre septembre lutte ;
L’océan n’a plus d’alcyon ;
Chaque jour perd une minute,
Chaque aurore pleure un rayon.

La mouche, comme prise au piège,
Est immobile à mon plafond ;
Et comme un blanc flocon de neige,
Petit à petit, l’été fond.

Victor Hugo (1802-1885).

Au jardin, on goûte encore les plaisirs de l’été !

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On nous avait prévenus. En Namibie il y a 50 fois plus d’accidents de la circulation qu’en Europe. Aussi, séance vidéo obligatoire avant de monter dans notre véhicule de location !

Le document évoque l’omniprésence animale, les accotements non stabilisés, les pistes glissantes, les risques d’enlisement, etc. A la remise des clés, une hôtesse estampillée Europcar nous prodigue un ultime conseil de prudence : ne jamais dépasser 80km/h. Conseils que le Ministère de l’Intérieur namibien envisage avec laxisme puisque, à peine a-t-on quitté la zone aéroportuaire que fleurissent les premiers panneaux autorisant 100km/h sur piste et 120 sur la moindre portion bitumée.

Les premiers kilomètres, parcourus dans une solitude totale, nous font vite relativiser les conseils du loueur. Les pistes sont larges, damées et en relatif bon état. Foin des conseils de Mme Europcar, la tentation d’accélérer se fait plus pressante. On y cède, la voiture chasse, louvoie, tangue, avant de se remettre enfin en ligne et de retrouver une trajectoire plus ou moins rectiligne. On a compris. Désormais, la sagesse sera notre guide.

C’est à Solitaire sud qu’on trouvera la plus forte concentration automobile dont les clichés ci-dessous donnent un aperçu.

Panne fatale ou accident, leur dernier voyage les a laissées là, inertes et désenchantées, sur le bord de la route. Vestiges de la colonisation germanique, devenus partie intégrante du décor, ces vieilles bagnoles nous laissent encore entrevoir un peu de leur superbe.

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Avec ardeur et acharnement, le pinson déchiquète les rares fleurs patiemment cultivées et arrosées par les jardiniers du lodge.

Arbres et arbustes sont quasiment tous des épineux ; l’acacia protège ses feuilles avec des épines assez convaincantes.

namib_Panneau explicite à gauche. Nid d’oiseau tisserand à droite.

 Plus on descend vers le sud, plus il fait frais !

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Randonnée dans la région de Solitaire.

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Chacal

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Vue de la vallée, en fin de journée.

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Sur le chemin des dunes silicifiées.

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Criquet à armure et petit lézard.

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Aux confins des monts Naukluft et du désert du Namib.

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Le désert du Namib, considéré comme le plus vieux désert du monde, s’étend sur 1500 kilomètres le long de la côte ouest de la Namibie. Sa partie la plus spectaculaire est le parc national de Namib-Naukluft, au sud-ouest. De Walvis Bay, au nord, on y accède par la C 14 qui devient piste dès la sortie de Walvis. Au bout de 300 km de poussière, tout au long desquels on ne rencontre pas âme qui vive, on arrive à Solitaire. Sur la carte, un point. On s’attend, d’après la nomenclature, à trouver une ville ou un village.

Rien de tout ça. Solitaire, c’est une station-service, un bar-restaurant et un cimetière de voitures et de camions. 60 km plus loin, Sesriem. Un autre poste à essence, un terrain de camping et le bureau du ministère de l’environnement et du tourisme où l’on fait une brève halte pour s’acquitter d’un modique droit d’entrée au parc. Entre Sesriem et Sossusvlei, 60 km encore. Et, miracle, c’est une route bitumée qui s’enfonce entre les dunes.

Sossusvlei est célèbre pour ses dunes rouges qui forment un véritable océan de sable jusqu’à la mer, à plus de 100 km.

En contre-bas de Big Daddy, la plus haute dune (375 m), s’étend Dead Vlei (le marais mort), cuvette asséchée, au sol blanc, dur, craquelé, qui offre un paysage étonnant de vide et de désolation. Les acacias morts, témoins d’une ancienne vie luxuriante, sont restés là, plantés comme des croix dans un cimetière ou figurant des mâts de bateaux naufragés ; une vision de mort vite balayée pourtant par la force des couleurs et l’intense luminosité du site.

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Big Mama (ou Dune 45)

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Dead Vlei

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Dead Vlei

La silhouette au fond est celle de mon compagnon.

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Dune 45

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Acacias morts dans Dead Vlei

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