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Archive for août 2015

En France, malgré la baisse des subventions à la culture, on compte pas moins de 1500 festivals, la plupart se déroulant pendant l’été.
Ma région et ma ville ne sont pas en reste et proposent de nombreux spectacles dont beaucoup sont gratuits.
C’est traditionnellement au mois de juin qu’Urbaka, festival des arts de la rue, ouvre la saison.
Cette année, la programmation, de grande qualité, a offert de fort beaux moments à tous les festivaliers de la ville.

Déambulation musicale et dansante d’échassiers marionnettistes du Bénin, Les Mamas, dans les rues et les jardins de la ville.

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Stoïk, duo gestuellement burlesque par la Compagnie Les Güms.

Stoïk

Iceberg par la compagnie Léandre. Les nuages de fin de soirée se sont invités, avec subtilité, dans le décor de ce conte poétique.

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« Mortel accablement des moissons à leur apogée ! De l’aurore à la nuit, les jours se gonflaient d’heures. A perte de vue, le blé, l’orge et le seigle jonchaient la terre ensoleillée. Sur les pentes et dans la plaine, aussi loin que pouvait porter le regard, les moissonneurs, minuscules marionnettes, peinaient contre les frissonnantes étendues blondes. De l’aurore à la nuit, animés par une grande fièvre, les bras et les échines s’acharnant, ils livraient à la glèbe un poussiéreux combat dans le brasier bleu de l’été. A l’empressement de chacun on eût dit qu’une menace était suspendue aux confins du ciel et de l’horizon. Mais leur effort était sans mystère et sans conscience ; et sans impatience leur hâte. Un scintillement nacré s’élevait au-dessus des épis mûrs puis, pulvérulence des sillons piétinés, retombait, impalpable, sur les torses brunis des hommes, sur les bras hâlés des femmes. Une odeur puissante et âcre d’aisselles moites et de poitrines luisantes se mêlait au fade parfum des coquelicots. Et, toujours ce sifflement crissant des faux, ce halètement cadencé des faucheurs qui s’avançaient à contre-jour comme des ombres, sous un soleil figé au fond des cieux polis et durs… (…) »

Raymond Guérin. Les poulpes (1953), Éditions le Tout sur le Tout, page 42.

Heure bleue sur les champs.

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Derniers rayons de soleil sur les blés.

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Sur les rives de la Dordogne, Carennac, village médiéval du Lot, accueille, pour quelques jours encore, dans une des salles du Prieuré, des amis peintre et sculpteur : Joëlle et Jean-François Capéran.
Joëlle Capéran peint depuis une trentaine d’années. Elle présente ici des œuvres sur les thèmes de l’éclat et de la transparence qu’elle décline, en peinture acrylique, sur différents supports: jersey, dentelle, toile, carton ou encore grille métallique. Ses sujets de prédilection (verres, carafes…) donnent le ton de l’exposition.
Jean-François Capéran travaille le bois et la stéatite. La pierre est au centre de son inspiration: la forme initiale, les nervures, les nuances des supports suscitent son imaginaire et l’orientent vers des œuvres figuratives ou abstraites.

Tympan de l’église Saint-Pierre et vue de l’intérieur.

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Sculptures de Jean-François Capéran

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Sculptures de Jean-François Capéran. Tableaux de Joëlle Capéran en arrière-plan.

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Sculptures de Jean-François Capéran

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Sculpture de Jean-François Capéran

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Quelques toiles de Joëlle Capéran

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