“L’Aubrac, on y est dans l’air.
Jamais je n’ai eu ailleurs un tel sentiment d’être au milieu de l’air.
Je ne sais pas : c’est le site sans doute,
Ses longs pacages nus, et pas un arbre,
A peine de loin en loin de curieux hérissons de basalte :
Des bandes de montagnes et des bandes de vaches qui vaquent sans chiens
Entre d’interminables cordons de pierres grises ;
Des vaches d’un blond quelque peu âcre de gentiane et de silex,
Et qui, avec leurs grands yeux charbonnés de mauvaises femmes,
Ont plus de regard que les autres vaches…
C’est cela, et puis surtout c’est ce cristal,
Ce goût cru du vent, d’herbes amères, d’eau de neiges, un goût d’espace…
Oui, ses clartés, ses solitudes…
Et ses rivières pavées où l’eau glacée de truites court sur des hexagones de basalte…
Difficile de dire…
Mais l’Aubrac !
Ah ! L’Aubrac !…”
Henri Pourrat
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Cascade du Déroc. Vue d’en haut et au bas de la chute.
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Buron au lever du jour. Les sorbiers n’ont déjà plus beaucoup de feuilles.
Ciels d’Aubrac
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Buron au petit matin. Croix de la Rode.
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Taureau d’Aubrac.
Très jolie région sauvage, et très belle vache !
Qu’est ce que cest beau ! Ça me donne envie d’y aller ?
C’est magnifique ❤
De très jolies photos qui ne sont pas sans me rappeler certains paysages d’Irlande !