Originaire de Chine, fruit national au Japon, le kaki [柿] n’est pas de couleur kaki mais… vermillon. Longtemps méconnus dans nos régions, les fruits du plaqueminier n’étaient généralement pas cueillis. La particularité de cet arbre est de conserver ses fruits lorsque, à l’automne, les feuilles sont toutes tombées. Les kakis restent alors en place pour blettir.
On peut consommer le diospyros (ou kaki) en le croquant comme une pomme ou à la petite cuillère lorsqu’il est blet. Sa chair douce, sucrée, un brin gélatineuse à complète maturité, fait penser à de la confiture.
On attribue à ce fruit de nombreuses qualités nutritives : forte teneur en sucre, vitamines A et C, du fer et beaucoup de fibres.
Je raffole de ces fruits peu chers et en consomme tout l’hiver ; me reste à découvrir la forme séchée que je n’ai jamais vue.
Ici, un article très intéressant et joliment illustré sur le kaki.
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Photo prise à Limoges au mois de décembre 2012.
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Six kakis.
Encre sur papier du moine chinois Mu Qui, XIIIème siècle.
Musée Daitoku-Ji, Kyoto.
Initiale F. 