Le décor de tous les fantasmes – pas les nôtres. Mais il s’agissait d’un passage obligé de notre parcours, alors pourquoi pas une balade sur le Strip ? On était déjà venus, notre première impression n’était pas bonne et cette nouvelle tentative d’apprivoiser l’endroit n’a pas été couronnée de succès.
Las Vegas, ça sent le fric et le toc, le luxe tapageur et la pacotille, ça sent l’esbroufe et l’arnaque.
Las Vegas, c’est le grand Barnum des apparences, la tristesse en habit de lumière, le paradis des rêves étroits, l’oasis des imaginaires minuscules, où le placage des faux vernis et des faux semblants proclame le triomphe du clinquant et du mauvais goût.
Las Vegas, c’est aussi le terminus des vieux trains de la gloire où viennent s’égosiller, sous les sunlights de théâtres en stuc, les ringards essoufflés de la scène, depuis longtemps oubliés – ou que l’on croyait morts – mais dont les affiches ont toujours vingt ans.
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Paris
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New-York
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Danseurs sur le strip
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Le café Harley Davidson
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Hard rock Café
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La tour Eiffel et spectacle jets d’eau de l’hôtel Bellagio
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Luminaires en pâte de verre, plafond du hall d’entrée de l’hôtel Bellagio