“Tag”, “graffiti”, “street art”… Où finit la délinquance, où commence l’art ? Épineuse question puisque hormis autorisation spéciale, commande d’ordre institutionnel ou privé, ces divers modes d’expression s’exercent toujours dans l’illégalité. Quant aux frontières de l’art, on serait bien en peine de s’accorder sur leur tracé même si, s’agissant de « l’art contemporain » (où tout semble permis et dont se réclament souvent les adeptes de ces pratiques), on serait tenté de citer cette formule de Raphaël Enthoven : « l’art contemporain est le théâtre d’une étonnante inversion au terme de laquelle il est plus facile d’être artiste que spectateur. » (Matière première, Gallimard 2013, page 112)
Or s’il est bien difficile d’être le spectateur des immondes badigeonnages et des infâmes « tags » qui défigurent les murs de nos villes, il faut reconnaître qu’on trouve parfois – quoique dans d’infimes proportions – quelques œuvres d’une telle facture qu’elles forcent le respect des services d’entretien municipaux eux-mêmes.
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Trois dessins de Chriistian Beatch.
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Portrait de Georges Guingouin, héros de la résistance limousine, sur un pont de Limoges qui porte son nom.
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Portrait signé « Insomnia ».
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Deux peintures de Guaté Mao. Cliquez ici pour voir d’autres œuvres de cet artiste, dans différentes villes.
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